Peux-tu te présenter ?
Je suis Anne, 41 ans, nantaise depuis toujours. Je suis mariée à Olivier et nous avons 4 enfants. Je suis la fondatrice de Nantes Mamans et de Providenti’ELLES, 2 assos qui œuvrent à mettre les liens au centre. Je suis une femme dynamique qui essaye d’apprendre à marier ses forces et ses fragilités
Quel est ton parcours ?
J’ai fait un cursus universitaires en langues. J’ai été maman jeune, à 22 ans et j’ai vite bifurqué vers le monde associatif en créant Nantes Mamans. J’ai enseigné pendant 8 ans en collège et lycée et en 2020 j’ai créé Providenti’ELLES, association qui développe des lieux consacrés aux femmes afin de leur permettre de se retrouver pour tisser des liens de qualité .
Pourquoi as-tu choisi ce métier ?
Je suis qqn qui a besoin, de manière presque vitale, d’être en lien avec les autres et je sais ce que l’isolement et la coupure de l’autre peuvent entrainer. J’ai envie de tout cœur de pouvoir à ma manière changer les choses afin que chacun sache qu’il est aimé de l’autre.
Quelle difficulté ou échec – dans la vie pro ou perso t’a le plus apporté ?
Je suis très angoissée et ces peurs me forcent à voir et accueillir la fragilité qui est en moi. Quand je suis confrontée à ces peurs je suis obligée de rester humble. Si je n’avais pas ces fragilités, je ne me serais jamais sentie si concernée par les fragilités des autres.
Qu’est-ce qui te motive dans ton métier, dans la vie ?
Je sais que je suis à ma place quand je peux à ma mesure permettre aux gens d’être mieux. Savoir qu’à mon échelle je peux changer des choses et faire le bien est le moteur qui me fait avancer.
Comment arrives-tu à retrouver cette motivation quand tu l’as perdue ?
Quand j’ai l’impression de ne pas y arriver et que les choses ne progressent pas je regarde « dans le rétroviseur » et je repense à des témoignages que j’ai eus de personnes à qui j’ai fait du bien ou à qui mes assos ont fait du bien. J’aime aussi regarder des photos , cela permet de voir le chemin parcouru !!
Où puises-tu l’inspiration ?
J’ai depuis toujours une grande admiration pour sœur Térésa. Je suis aussi souvent marquée par des femmes autour de moi, ma praticienne shiatsu, l’acupunctrice que je vois, une cousine qui a l’accueil de l’autre dans les tripes… ces femmes ont toutes des qualités de cœur qui me touchent.
Qu’est-ce qui t’aide à décompresser, te ressourcer ?
Attention… le tricot, le thé…. Je suis une mémère qui s’ignore 😊 J’aime faire des bijoux, lire et mettre la musique à fond pour chanter et danser !
As-tu des petites astuces organisationnelles ?
Je n’ai pas d’astuces… j’ai la chance d’être très rapide, de bien dormir dans des draps qui n’ont pas été repassés et d’oser improviser des recettes sans livre (mes enfants témoigneraient 😊 ).
Sinon je fonctionne avec un agenda papier sur lequel on peut écrire puis effacer puis faire des flèches et gribouiller quand on téléphone !
Un ouvrage à nous conseiller ?
Un seul, c’est difficile ! Un auteur oui : Moussa Nabati, un psychanalyste très éclairant ! J’ai récemment lu un livre que j’ai adoré : « les Victorieuses » de Laetitia Colombani, une histoire de femmes qui œuvrent pour des femmes !
Une citation, un poème ou un proverbe à partager ?
« La plus grande des pauvretés, c’est de n’exister pour personne » Mère Térésa
Enfin, aurais-tu une recette simple et réconfortante à nous offrir ? et pourquoi celle-là ?
Recette de la mousse crémeuse au chocolat
Faire fondre une tablette de choc pâtissier avec 700g de crème fraiche liquide.
Dès les 1ères bulles on verse dans des ramequins puis au frigo !
Je l’adore car c’est quasi inratable car cela supporte l’approximatif !
et avec une gaufrette vanille c’est une tuerie !
Merci Anne !