Peux-tu te présenter ?
Je suis mariée depuis 20 ans à Thomas, j’ai quatre enfants, j’ai 44 ans. Originaires de Paris, nous avons un peu vu du pays et des pays avant de nous installer à Nantes en 2008.
Quel est ton parcours ?
Adolescente, j’ai été au collège lycée Madeleine Daniélou à Rueil-Malmaison et ai été marquée par l’éducation ignatienne/jésuite reçue. J’ai aussi appris et aimé jouer du violoncelle pendant toute ma jeunesse. Je suis diplômée ingénieur des Mines Nancy. Je suis entrée dans la profession d’ingénieur brevets, puis ai suivi les formations du CEIPI et ai passé l’examen de mandataire agréé auprès de l’Office Européen des Brevets et celui de Conseil en Propriété Industrielle, tout en travaillant dans un cabinet de conseils en propriété industrielle.
Pourquoi as-tu choisi ce métier ?
Sans être un métier de chercheur, c’est un métier qui permet de valoriser le travail d’innovation des chercheurs, qu’ils travaillent en entreprise ou dans un organisme public. C’est cette vocation qui m’a attirée.
Une autre composante importante pour moi est la possibilité, en exerçant ce métier, de concilier vie de famille et vie professionnelle, car c’est un métier sédentaire et adaptable en termes de charge de travail. Je travaille à temps partiel (80 %) depuis que j’ai des enfants.
Quelle difficulté ou échec–dans la vie professionnelle ou personnelle–t’a le plus apporté ?
Mon envie de m’impliquer davantage professionnellement se heurte régulièrement à la réalité de ma situation et m’incite à toujours re-choisir ma priorité : ma famille.
C’est une difficulté utile !
Qu’est-ce qui te motive dans ton métier, dans ta vie ?
– la quête de sens de ce que j’entreprends, de mes engagements, me guide. Mon mari et moi sommes par exemple engagés depuis longtemps au service des couples dans la préparation et l’accompagnement au mariage et à la vie de couple.
– j’ai besoin de défis, ils sont un vrai moteur pour moi !
Comment arrives-tu à retrouver cette motivation quand tu l’as perdue ?
Je me régénère au contact des autres : quand je me sens démotivée, je mets un accent particulier sur des déjeuners avec des amies ou des coups de fil et c’est reparti !
Où puises-tu l’inspiration ?
Depuis 2018, date d’une guérison spirituelle dont j’ai été témoin et bénéficiaire, je prie entre 20 et 30 minutes tous les matins, en lisant l’Évangile du jour que je médite. J’essaye d’être dans la confiance en Jésus.
Qu’est-ce qui t’aide à décompresser, te ressourcer ?
J’ai besoin de bouger, de faire du sport, de me dépenser.
As-tu des petites astuces organisationnelles ?
Je profite de mes insomnies pour faire du repassage.
Un ouvrage à nous conseiller ?
J’ai découvert récemment l’écrivain Élisabeth Jane Howard: saga des Cazalet, une saison à Hydra. Cette écrivain a, à mon sens, une grande finesse d’analyse psychologique et une écriture d’une extrême justesse.
Une citation, un poème ou un proverbe à partager ?
« La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice.» Paragraphe 223, encyclique Laudato Si du pape François. La recherche d’une écologie intégrale fait partie de ma vie.
Enfin, aurais-tu une recette simple et réconfortante à nous offrir ? Et pourquoi celle-là ?
Quand nous rentrons de vacances, nous programmons aussitôt un événement, un week-end festif ou de prochaines vacances : c’est une belle perspective, même lointaine. C’est réconfortant dans le quotidien et les difficultés rencontrées.